Un coup de foudre pour un chiot ou un gentil chien abandonné à adopter dans un refuge et on voit tout de suite la vie en rose. Mais si les animaux de compagnie apportent beaucoup de joie au quotidien, il est aussi important de se familiariser avec les aspects contraignants qu’implique toute cohabitation avec un chien avant de commencer une nouvelle vie avec lui.
Sommaire
- L’adoption d’un chien est une décision qui vous engage sur plusieurs années
- Avez-vous le budget nécessaire ?
- Locataire ou propriétaire, pensez aux voisins
- Adopter un chien selon vos préférences
- Prendre soin de son animal : poil et hygiène
- Pensez en amont aux vacances
- Nouveau chien et sociabilisation
- Votre chien va grandir : pensez-y en avance
- En route pour l’extérieur – par tous les temps !
- Le quotidien des déjections canines
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L’adoption d’un chien est une décision qui vous engage sur plusieurs années
Les refuges qui affichent complet mettent un triste fait en évidence : de nombreuses personnes n’ont pas suffisamment conscience de ce qu’implique la vie avec un animal avant d’en prendre un.
Adopter un chien revient en effet à assumer la responsabilité d’un être pendant une décennie.
Les grands chiens peuvent vivre jusqu’à 12 ans ou plus, et les races de chiens petites ont même une espérance de vie plus longue. Prenez le temps de vous demander si vous pouvez supporter les frais occasionnés par la possession d’un animal et si vous avez suffisamment de temps à lui consacrer pendant cette longue période. La vie réserve bien sûr des surprises : personne n’est à l’abri d’événements imprévus comme une rupture amoureuse ou une maladie qui obligent à se séparer de son animal. Mais avant de s’engager sur le long terme, il est important de prendre en compte tout ce qui est prévisible.
Chaque année, et a fortiori durant l’été, on recense de nombreux abandons d’animaux de compagnie.
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Avez-vous le budget nécessaire ?
Plus d’un amateur de chiens se dira que les croquettes pour chien ne doivent pas coûter trop cher, avant d’acheter un chiot. Mais il vaut mieux confronter son idée à la réalité et faire les comptes avant de s’engager. Ne vous arrêtez pas aux seules dépenses occasionnées par l’équipement de base et l’acquisition de l’animal. Si vous achetez un chien auprès d’un professionnel digne de confiance – dans un refuge ou chez un éleveur -, vous en aurez au minimum pour quelques centaines d’euros.
Pour nourrir un chien de grande taille avec des aliments de qualité supérieure, riches en protéines, il vous faudra débourser chaque mois une belle somme. Commencez par regarder les dosages recommandés par le fabricant de croquettes pour calculer le coût approximatif de la nourriture.
Les visites chez le vétérinaire, l’assurance de responsabilité civile font également partie intégrante de la vie avec un chien. Dans les premiers temps, il est conseillé de faire suivre à votre jeune chien des cours de dressage pour chiot afin de le rendre sociable et obéissant – notamment s’il est dominant – et de l’éduquer en le confiant à une école d’éducation canine, ce qui représente des milliers d’euros.
Un dernier point à prendre en compte, mais pas le moindre pour estimer votre budget : il faut que vous disposiez de réserves financières pour le cas où votre compagnon tomberait malade. Les frais vétérinaires peuvent vite grimper – que ce soit pour le traitement de maladies chroniques ou aiguës. L’amour des animaux a beau ne pas être une question d’argent, avoir la responsabilité d’un animal impose de planifier ses finances.
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Locataire ou propriétaire, pensez aux voisins
Si vous êtes locataire, vous aurez besoin de l’autorisation écrite de votre bailleur pour pouvoir accueillir un chien. En l’absence de cet accord, votre propriétaire est en droit d’exiger que votre animal quitte le logement. Si vous ne répondez pas à cette injonction, vous risquez une résiliation de votre bail. De nombreux contrats de location incluent la condition selon laquelle le chien ne doit pas importuner les autres résidents.
Gardez cette clause à l’esprit : ne laissez pas votre animal uriner dans la résidence, tenez-le systématiquement en laisse dans la cage d’escalier ainsi que dans les autres parties communes et veillez à ce qu’il ne se transforme pas en roquet.
Vous éviterez de cette façon les potentielles sources de conflits et établirez des rapports de voisinage décontractés. Les propriétaires doivent eux aussi accepter le fait que tous les voisins n’aiment pas forcément les chiens. Montrez-vous prévenant avec eux de manière à rendre la vie en communauté agréable pour tous.