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Les boules de poils, ou trichobézoards, sont très fréquentes chez les chats. Si ce phénomène naturel ne présente généralement aucun danger, il peut parfois mener à des complications. Lisez l’article ci-dessous pour en apprendre davantage sur la formation de ces boules de poils et comprendre dans quels rares cas elles peuvent être dangereuses pour la santé de votre compagnon félin.
Contrairement aux chiens, les chats passent de longues heures à se lécher le pelage. Leur langue râpeuse, un véritable peigne, accroche beaucoup de poils. Une fois avalés, ces derniers s’amassent dans le tube digestif.
Les poils ingérés lors de la toilette quotidienne sont, dans la plupart des cas, évacués dans les selles mais il arrive qu’ils s’agglomèrent pour former des boules. Ce phénomène est particulièrement fréquent lors de la mue du printemps et chez les chats aux poils longs.
De plus, l’augmentation de boules de poils peut s’expliquer par un manque de celluloses brutes dans l’alimentation de votre chat ou dans le cas de maladies sous-jacentes (l’hyperthyroïdie par exemple), qui affectent entre autres le pelage.
Pour réduire le risque de formation de boules de poils chez votre chat, veillez à ce qu’il ait une alimentation équilibrée, riche en celluloses brutes. En outre, brossez régulièrement votre félin, surtout lors de la mue. Ainsi, il ingèrera moins de poils lors de sa toilette.
L’herbe à chat est une solution naturelle tout à fait efficace pour évacuer les poils avalés. En effet, elle provoque une régurgitation, permettant ainsi de purger l’estomac de votre matou.
Enfin, il existe des compléments alimentaires dont la fonction anti-boule de poils permet de préserver le transit de votre chat. Vous pouvez les trouver en pharmacie ou sur la boutique en ligne de zooplus.
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Si votre chat tousse sans raison apparente, qu’il mange et boit moins (voire plus du tout), qu’il a l’air faible et que son abdomen est sensible lorsque vous le touchez, emmenez-le chez le vétérinaire sans tarder. Il est également conseillé de téléphoner au cabinet pour les prévenir de votre arrivée afin qu’ils puissent préparer le nécessaire en cas d’urgence.
Lors de l’examen, le vétérinaire palpe l’abdomen du malade afin de déterminer si un trichobézoard est coincé dans le tube digestif, bloquant le transit. Si le chat montre des signes de douleur et si la paroi abdominale est fortement tendue, alors le tractus gastro-intestinal est très probablement affecté.
Cette affection peut prendre diverses formes :
Grâce à des techniques d’imagerie telles que la radiographie, le vétérinaire peut examiner de plus près les organes abdominaux. L’administration d’un produit de contraste permet en outre d’exclure l’occlusion intestinale.
Enfin, un bilan sanguin confirme ou exclut la présence d’un éventuel trichobézoard. En effet, un taux de lactate élevé est signe d’un trouble du tube digestif.
La taille et l’emplacement de la boule de poils déterminera du type de traitement nécessaire : conservateur et chirurgical.
La plupart des boules de poils sont évacuées de l’estomac naturellement. Toutefois, si votre chat ne parvient pas à vomir sa boule de poils ou si vous repérez des symptômes d’un trichobézoard, il faudra rapidement l’emmener chez le vétérinaire.
À l'université Justus-Liebig de Gießen, j'ai suivi une formation de vétérinaire où j'ai pu acquérir une certaine expérience dans divers domaines, tels que la médecine dédiée aux petits et grands animaux, la médecine exotique, la pharmacologie, la pathologie et l'hygiène alimentaire. Depuis, je n'ai pas seulement travaillé en tant qu'auteur vétérinaire. J’ai également travaillé sur ma thèse qui a été influencée scientifiquement. Mon objectif est de mieux protéger les animaux contre les agents pathogènes bactériens à l'avenir. En plus de mes connaissances, je partage mes propres expériences en tant que propriétaire de chien et je peux ainsi comprendre et apaiser les craintes et les problèmes, ainsi que d'autres questions concernant la santé animale.
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