Comme animal de compagnie, la conure veuve (ou perruche moine) est un compagnon joyeux et plein de vie. Dans la nature, ce petit perroquet vert brille par son incroyable capacité d’adaptation, au grand dam parfois de certaines personnes ! Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ces charmants trublions, ainsi que de précieux conseils pour leur entretien et leur bien-être au quotidien.
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La conure veuve : malicieuse, mais pleine de charme.
Le plumage de ces petits perroquets d’environ 30 centimètres est tout simplement unique : leur tête, leur dos, le dessus des ailes ainsi que leur longue queue arborent un vert éclatant, relevé de reflets bleutés sur les ailes et la queue.
Leur front tire sur le gris-bleuté, tandis que les joues, le cou, le ventre et la face inférieure des ailes sont gris. Le cercle oculaire et les pattes sont également gris, contrastant avec le bec brun clair.
Comment différencier les mâles des femelles ?
Comme chez de nombreux perroquets, il est pratiquement impossible de distinguer le mâle de la femelle à l’œil nu. Les différences de taille ou de coloration sont trop discrètes.
Pour connaître le sexe de votre conure veuve, une analyse ADN ou un examen endoscopique réalisé par un vétérinaire s’avère donc indispensable.
Vives, malicieuses et pleines d’assurance, les conures veuves ne manquent pas de personnalité. Très sociables, elles préfèrent la compagnie de leurs congénères, mais apprécient aussi grandement l’attention de leur humain, qu’elles n’hésitent pas à réclamer bruyamment si nécessaire.
Bien que leur volume sonore puisse impressionner, ces petits esprits farceurs ne crient pas en continu. Leur voix se fait surtout entendre lorsqu’ils commentent leur environnement, ce qu’ils font souvent, car ce sont des oiseaux extrêmement bavards.
Dotés d’une intelligence remarquable, les conures veuves peuvent apprendre à parler : un vrai plus pour ceux qui souhaitent interagir avec leur oiseau. Mais cette vivacité d’esprit implique aussi un fort besoin de stimulation. Heureusement, leur charme naturel incite à leur consacrer du temps et de l’attention.
Le maître bâtisseur de la famille des perroquets
La conure veuve est la seule espèce parmi les perroquets à construire elle-même ses nids pour la reproduction – et pas de simples abris ! Grâce à son bec, elle érige des structures complexes, parfois comparables à des immeubles collectifs, capables d’héberger plusieurs couples. Dans la nature, ces constructions en brindilles peuvent atteindre un poids impressionnant de 250 kilos.
Ne soyez donc pas fâché contre votre conure veuve si elle « emprunte » de temps à autre du papier, de la ficelle ou d’autres objets dans votre maison : c’est dans sa nature de rechercher les matériaux idéaux pour construire son nid.
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Si vous souhaitez adopter une conure veuve, il est essentiel de lui offrir de la compagnie. En effet, dans la nature, ces oiseaux vivent en grands groupes sociaux. Étant plus imposants que des perruches ondulées, et ayant un besoin fondamental de la présence de congénères, ils doivent être installés dans une volière spacieuse avec la possibilité de voler librement, plutôt que dans une simple cage.
Conseils pour offrir un petit paradis douillet à vos conures veuves
Vous trouverez tout ce dont votre conure veuve a besoin pour s’épanouir dans la boutique en ligne de Zooplus.
À l’état sauvage, le menu des conures veuves comprend notamment des fruits, des baies, des noix, des graines et des insectes. Pour les oiseaux de compagnie, il existe des aliments spécifiques pour grandes perruches disponibles dans le commerce. Vous pouvez varier leur alimentation en y ajoutant des fruits, des légumes et des herbes fraîches.
Attention : les avocats sont absolument à proscrire. Ils contiennent de la persine, une substance hautement toxique pour les oiseaux. Proposez-leur plutôt des pommes ou des carottes. Enfin, limitez la quantité de graines et de noix, sous peine de devoir mettre votre conure au régime.
Bien qu’elles soient robustes, les conures veuves ne sont pas pour autant immunisées contre les maladies courantes chez les perroquets et les perruches. Parmi celles-ci figurent notamment la psittacose (ou maladie des perroquets), l’aspergillose ou encore la maladie de Pacheco.
Les ornithophiles attentionnés et bien informés savent reconnaître les premiers signes d’alerte. Une alimentation équilibrée et une maintenance adaptée restent les meilleurs moyens de prévenir l’apparition de ces pathologies.
Retrouvez dans le magazine Zooplus des conseils pratiques pour prendre soin de vos oiseaux et apprendre à repérer les symptômes de maladies fréquentes.
Quelle est l’espérance de vie d’une conure veuve ?
Si vos conures sont en bonne santé et bien entretenues, vous pourrez profiter de leur compagnie pendant de nombreuses années. Bien qu’elles ne vivent pas aussi longtemps que certains grands perroquets comme les aras, les conures veuves atteignent tout de même une belle longévité : elles peuvent vivre jusqu’à 25 ans en moyenne.
Si vous recherchez des compagnons pleins de vie, bavards et toujours de bonne humeur, les conures veuves ne manqueront pas de vous séduire. L’idéal est d’acheter votre oiseau directement chez un éleveur ou auprès de particuliers. Observez attentivement l’état de santé des oiseaux ainsi que leurs conditions d’élevage.
Même si beaucoup de passionnés préfèrent les oiseaux apprivoisés issus d’un élevage à la main, une conure veuve élevée naturellement (par ses parents) est souvent un meilleur choix. En effet, cette méthode favorise une socialisation plus équilibrée et réduit le risque de troubles du comportement à l’âge adulte.
Quel est le prix d’une conure veuve ?
Le prix de ces petits perroquets varie selon l’endroit où vous les achetez. Comptez en moyenne entre 150 et 250 euros pour un couple de conures veuves.
Vous hésitez encore sur l’espèce qui vous conviendrait le mieux ? Le magazine Zooplus vous propose des portraits détaillés de différentes espèces d’oiseaux pour vous aider à faire le bon choix.
La conure veuve est originaire d’Amérique du Sud, où on la retrouve notamment en Argentine, en Bolivie, au Brésil, au Paraguay et en Uruguay.
Ce petit perroquet robuste et très adaptable s’est cependant établi bien au-delà de son aire d’origine : aujourd’hui, on l’observe aussi à l’état sauvage en Amérique du Nord et dans plusieurs pays d’Europe de l’Ouest, dont le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, le Portugal ou encore l’Espagne. Ces populations sont issues d’oiseaux initialement introduits comme animaux de compagnie.
Toutefois, cette expansion n’est pas au goût de tout le monde. Charles Darwin soulignait déjà les dégâts que ces perruches pouvaient causer aux cultures agricoles. Aujourd’hui, les conures veuves sèment le trouble jusque dans des villes comme Barcelone ou Madrid : elles y construisent leurs vastes nids communautaires au-dessus des promeneurs dans les parcs, salissent les espaces publics et entrent en compétition avec les oiseaux chanteurs indigènes pour la nourriture.
D’où vient le nom de la conure veuve ?
La conure veuve, aussi appelée « perruche moine », doit probablement son nom à son mode de vie singulier. Ces perroquets verts vivent en colonies très soudées, nichant dans d’immenses structures collectives qui ressemblent à de véritables « communautés » où ils cohabitent étroitement, un peu comme des moines dans un monastère. De plus, la coloration sombre et sobre de leur plumage rappelle, avec un brin d’imagination, la robe traditionnelle des moines, ce qui a leur a valu leur surnom.
Depuis aussi longtemps que je me souvienne, les animaux font partie de ma vie. Sur chacune de mes photos d’enfance, l’on peut voir une perruche sur ma tête ou un chat sur mes genoux. Depuis plus de dix ans, j'écris en tant que rédactrice sur différents sujets allant de l'assurance maladie à l’adoption d'un chat. Mon fidèle compagnon : mon chat Mimi, la meilleure source d'inspiration pour de nombreux articles et qui me rappelle quand faire une pause dans mon travail.
Difficile de résister au charme du perroquet ara, à son plumage flamboyant, à sa beauté singulière et à son caractère attachant. Mais ces jolis oiseaux originaires de la jungle s’avèrent particulièrement exigeants envers leurs propriétaires. Nous avons rassemblé pour vous les principaux conseils utiles pour bien s’occuper et prendre soin de cette espèce d’oiseaux exotiques.
Du fait de leur petit gabarit, les inséparables sont souvent placés dans des cage bien trop étroites. Ces petites boules d’énergie ont besoin d’un espace suffisamment spacieux pour pouvoir se défouler.
