De nos jours, le Dogue du Tibet fait encore partie des races de chiens rares, ce qui est certainement un avantage, notamment pour ce qui est de sa santé.
Contrairement à la Chine, où le Dogue du Tibet est devenu ces dernières années un symbole de statut social pour les riches Chinois, l’élevage et la vente de cette race ne génèrent guère de bénéfices dans notre pays. Aussi les rares éleveurs officiels de cette race de chien se montrent-ils davantage soucieux de préserver ces chiens particuliers, en particulier leur constitution saine, leur caractère unique et leur apparence impressionnante.
Très peu de prédispositions génétiques
Grâce à cet élevage prudent, aux contrôles de l’utilisation de l’élevage et aux nombreux examens de santé que les chenils et les éleveurs se sont en partie imposés, cette race de chien ne présente à ce jour que peu de problèmes de santé.
Si l’on fait abstraction de la dysplasie de la hanche (DH), répandue chez tous les grands chiens, le dogue du Tibet est donc largement résistant aux maladies typiques de la race.
Conseils pour bien nourrir votre Dogue du Tibet
Une bonne préparation implique que vous réfléchissiez également à l’alimentation de votre Do Khyi. En discutant avec votre éleveur et avec d’autres propriétaires de dogues du Tibet, vous glanerez sûrement de nombreux et précieux conseils pour une alimentation optimale.
La plupart des éleveurs fournissent également à leurs clients un plan alimentaire précis pour les premières semaines de l’animal au sein de son nouveau foyer.
Au bout de six mois environ, la nourriture pour chiot devrait être progressivement remplacée par des aliments pour chiens adultes. Ce changement de régime alimentaire est important, car il permet de réduire progressivement la densité énergétique de l’alimentation et d’éviter une croissance trop rapide des chiens.
Répartir sa nourriture en petites portions
Pour choisir la nourriture qu’il faut à votre Dogue du Tibet adulte, la règle est la même que pour toute alimentation saine : ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité ! Malgré sa taille imposante, le Mastiff tibétain se contente de portions étonnamment petites dès lors qu’il reçoit tous les nutriments essentiels en quantité suffisante.
De plus, les petites portions limitent les éventuels problèmes gastro-intestinaux, tout comme le risque du retournement d’estomac tant redouté.