Les Colleys ont malheureusement longtemps été confrontés à des maladies (héréditaires). De nos jours, les éleveurs sérieux misent à nouveau sur un type de colley plus authentique et plus robuste.
Grâce à leur connaissance des corrélations génétiques et aux tests permettant de les identifier, ils ont réussi à réduire l’apparition de maladies récurrentes chez cette race.
Les éleveurs professionnels affiliés à des clubs de chiens de race et élevant leurs chiens selon les normes de la FCI tiennent des registres d’élevage. Ils sont également soumis à des directives d’élevage strictes visant à lutter contre les défauts génétiques et à renforcer la santé et les caractéristiques spécifiques de la race.
Maladies typiques du Colley
Une attention particulière est accordée, entre autres, au défaut MDR1 - encore très répandu -, qui entraîne une hypersensibilité à certains médicaments. Ainsi, même des substances actives apparemment inoffensives peuvent provoquer des vomissements, des troubles moteurs, et même la mort des animaux souffrant de cette maladie.
Une autre maladie typique du Colley est ce qu’on appelle « l’anomalie de l’œil du colley ». Elle entraîne de légères altérations de la vision qui peuvent par la suite entraîner une cécité complète.
La dermatomyosite, une maladie musculaire, touche relativement souvent les chiots et les jeunes chiens de la race colley. Heureusement, l’accouplement de deux colleys de couleur merle, susceptible d’entraîner une surdité et une cécité chez les descendants, est aujourd’hui proscrit dans de nombreux pays.
Quelle est l’espérance de vie de ce chien de race ?
Les Colleys en bonne santé peuvent vivre en moyenne jusqu’à l’âge de 14 à 16 ans.
Entretien : qui peut le moins peut le plus
Pour les chiens à poil long, on s’attend généralement à ce que l’entretien du pelage soit fastidieux et exigeant. Et pourtant, le temps nécessité par l’entretien du poil du colley reste raisonnable. Si vous brossez soigneusement votre fidèle compagnon toutes les deux semaines et que vous veillez à ce que son poil ne feutre ni derrière ses oreilles ni au niveau des pattes, cela devrait amplement suffire à son bonheur.
Un brossage trop fréquent risquerait, à l’inverse, de faire perdre au colley trop de poils de son abondant sous-poil qui le protège du vent et du froid. Pendant la saison fraîche, il risquerait ainsi d’attraper plus facilement froid, voire de tomber gravement malade.
Le Colley en période de mue
Ce n’est qu’au moment de la mue, au printemps, que vous devriez prévoir du temps supplémentaire pour le toilettage de votre chien. Brossez-le tous les jours, mais pas trop intensivement. Pour venir à bout du sous-poil dense de ce chien à poil long, mieux vaut faire preuve de doigté et utiliser les brosses appropriées.