Où trouver le Goldendoodle de mes rêves ?
Vous avez bien réfléchi et décidé que le Golden doodle était le chien qu’il vous fallait ? Parfait ! Mais le plus difficile reste à venir, car vous constaterez rapidement qu’il est très difficile de trouver un éleveur sérieux, qui fait examiner les parents des deux races pour détecter des maladies génétiques ou des affections héréditaires par exemple. La plupart des éleveurs accordent peu d’importance à la lignée et à la santé de leurs chiens. Leur seule préoccupation ? Faire du profit (ils n’hésitent d’ailleurs pas à vendre leur Goldendoodle entre 1600 et 2000 euros). De surcroît, ne s’agissant pas d’une race pure, les élevages sont rarement contrôlés. Comme il n’y a pas de standard pour le Goldendoodle, le prix de ce chien varie beaucoup. Ainsi, il peut aller de 1 000 € à plus de 3 000 €.
Mais comment distinguer un bon éleveur d’un mauvais vous demanderez-vous ? C’est relativement simple : un éleveur sérieux doit pouvoir vous communiquer des informations et des preuves de soins de santé. Il devra aussi répondre à vos questions sur les parents du chiot (généalogie, antécédents médicaux,…). Un éleveur qui se soucie du bien-être de ses protégés vous posera également des questions sur votre situation, afin de s’assurer que son chiot sera heureux avec vous. Enfin, s’il fait de la publicité pour ses Goldendoodle ou les présente comme des « chiens pour personnes allergiques », fuyez !
Des alternatives au Goldendoodle
Plutôt que de vous tourner vers un mauvais élevage à défaut de trouver mieux, demandez-vous si le Goldendoodle est la seule option, ou si un caniche ou un Golden Retriever ne pourrait pas aussi répondre à vos attentes. Les caniches sont souvent associés aux personnes âgées… à tort ! Les avantages sont nombreux : ils sont dynamiques, intelligents, ne perdent pas leurs poils et il en existe quatre tailles différentes (le grand caniche, le caniche moyen, le caniche nain (ou miniature) et le caniche toy) !
Si vous êtes prêt à adopter un chien adulte, vous pouvez aussi contacter des refuges ou la SPA. On y trouve des chiens croisés qui peuvent ressembler au Goldendoodle, abandonnés par des propriétaires charmés par leur frimousse de nounours mais dépassés par les responsabilités qui accompagnent l’achat d’un chien.
Histoire d’un designer dog
Le Goldendoodle fait partie des « designer dog », très en vogue de nos jours. Le concept est apparu en Australie, dans les années 1980. Wally Conron souhaitait élever un chien guide d’aveugle pour les personnes allergiques. Une idée a alors germé dans son esprit : pourquoi ne pas croiser le Labrador Retriever, qui a déjà fait ses preuves comme chien-guide, avec un caniche, réputé pour ne pas perdre ses poils et donc être mieux supporté par les personnes allergiques ?
Tout est une question de marketing
Le succès n’a pas été immédiat. Il aura fallu attendre l’attribution du nom « Labradoodle » et un peu de publicité pour que les amateurs canins s’intéressent à ce chien à l’aspect de nounours.
Non seulement ce nouveau croisement est soudainement devenu célèbre, mais contre toute attente, l’invention de Wally Conron a ouvert la voie à une véritable vague de designer dog, c’est-à-dire des chiens issus de deux races bien précises (comme le Goldendoodle).
Le Goldendoodle, un bâtard
Aussi mignons qu’ils soient, les Goldendoodle restent des bâtards ; les grandes fédérations canines n’ont pas l’intention de les reconnaître comme race à part entière (pour l’instant du moins).
En règle générale, les bons élevages de Goldendoodle ne sont issus que de caniches et de Golden Retrievers de pure race. En effet, en croisant ces deux races il est déjà difficile de prédire les caractéristiques précises de chiots. Mais si l’on croisait deux Golden doodles, alors les traits physiques et le caractère des chiots seraient encore plus imprévisibles.